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HISTORIQUE

L'équipe du Cameroun de football est la sélection de joueurs camerounais représentant le pays lors des compétitions internationales de football masculin, sous l'égide de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT).

Les « Lions indomptables » ont remporté la Coupe d'Afrique des nations à quatre reprises, en 1984, 1988, 2000 et 2002. Ils ont terminé au total sept fois sur le podium. Le Cameroun a participé par ailleurs à six phases finales de la Coupe du monde, le record en Afrique, et en a notamment atteint les quarts de finale en 1990. Ils se qualifient pour la 7e fois à une Coupe du monde en 2014.

Parmi les joueurs de football ayant marqué l'histoire de la sélection, plusieurs ont remporté les trophées du Ballon d'or africain puis du Joueur africain de l'année : Samuel Eto'o, quatre fois, Roger Milla et Thomas Nkono deux fois, Jean Manga Onguéné, Théophile Abega et Patrick Mboma.

La sélection est résidente du Stade omnisports Ahmadou Ahidjo, situé à Yaoundé.

Historique

Genèse

Le football fait son apparition au Cameroun au début des années 1920, alors qu'il est grande partie sous tutelle de la France depuis la fin de la Première Guerre mondiale. Deux noms sont connus : Charles Lalanne, un instituteur et commerçant installé à Douala après 19182, et Georges Goethe, un agent commercial et photographe Sierra-Léonais, arrivé dans le pays en 1922 à la demande de son employeur3. Goethe fonde en 1924 la première équipe de football du pays, le « Club athlétique du Cameroun » (CAC), qui est bientôt rejointe par d'autres4,5.

En septembre et octobre 1950, une sélection de joueurs camerounais fait une tournée en France et dispute notamment un match face à l'OGC Nice (2-3)3. À la fin des années 1950, les premiers joueurs camerounais font leur arrivée dans le championnat de France de football, une compétition professionnelle : Zacharie Noah, arrivé en France à 11 ans pour ses études, débute en 1956, à 19 ans, au Stade Saint-Germain, avant de faire carrière à l'UA Sedan-Torcy6 ; Samuel Edimo et Frédéric N'Doumbé à partir de 1957 ; Gabriel Abossolo aux Girondins de Bordeaux de 1959 à 1969, etc.7.

Les débuts officiels (1960-1980)

La Fédération camerounaise de football est créé début 1959 en remplacement de la Ligue de football du Cameroun, avant même que le pays n'accède à l’indépendance, le 1er janvier 19603. Un championnat national est créé en 1961. La Fédération obtient son affiliation à la FIFA en 1962 et devient membre de la Confédération africaine de football en 19633.

Le premier match du Cameroun indépendant se déroule le contre la Somalie française. Ce match est historique, puisqu'il s'agit à la fois du premier match et de la plus large victoire des Camerounais (9-2). Le Cameroun n'est pas encore une grande puissance footballistique, malgré la victoire de l'Oryx Douala lors de la première édition de la Coupe des clubs champions africains en 1964. En 1963, l'ancien international français Dominique Colonna arrive à la tête de la sélection et accompagne jusqu'en 1970 sa montée en puissance. Début 1967, le Cameroun prend part pour la première fois à des qualifications, pour la Coupe d'Afrique des nations de 1968, la 6e édition du tournoi continental : les Camerounais s'inclinent en Tunisie (4-0), tiennent en échec le Congo-Brazzaville à Yaoundé (1-1) puis s'inclinent au retour à Brazzaville (2-1), et sont logiquement éliminésr 1.

Deux ans plus tard, le Cameroun se qualifie pour la première fois à la CAN en battant l'Ouganda puis la Zambie. Les « Français » Gabriel Abossolo et Emmanuel Koum intègrent un groupe dominé par le Canon Yaoundé et l'Oryx Douala. Au premier tour de la Coupe d'Afrique des nations en 1970 il remporte ses deux matchs face à la Côte d'Ivoire et l'Éthiopie (3-2) mais est éliminé à la différence de buts après une défaite face au Soudan. Emmanuel Koum, Jean-Baptiste Ndoga et Jean-Marie Tsébo ont chacun marqué deux butsr 2.

Le Cameroun obtient l'organisation de la Coupe d'Afrique des nations de 1972 et construit pour cela deux grands stades, le Stade omnisports à Yaoundé et le Stade de la Réunification à Douala. Se servant de sa première expérience et renforcé par les professionnels Tokoto et Maya8, le Cameroun passe cette fois le premier tour, grâce à des victoires sur le Kenya et le Togo et un match nul contre le Mali. Surpris en demi-finale par le Congo (0-1), le Cameroun accroche la 3e place en battant le Zaïre (5-2)r 3. En octobre 1972, par décret présidentiel, la sélection prend officiellement le surnom des « Lions indomptables »3.

La sélection et le football camerounais paie pendant plusieurs années l'échec de 1972, en dépit des réussites sur la scène continentale de ses clubs, le Canon Yaoundé, le Tonnerre Yaoundé et l'Union Douala9. La sélection camerounaise est éliminée dès les premiers tours de qualification lors des Coupes d'Afrique suivantes, par le Zaïre en 1973r 4, le Togo en 1975 (malgré une victoire 3-0 au match aller au Cameroun)r 5, par le Congo en 1977r 6 et par la Guinée, aux tirs au but, en 1979r 7.

Du côté de la Coupe du monde, la qualification est encore bien plus difficile puisque seule une demi-place est réservée au continent africain jusqu'en 1966, édition dont les sélections africaines se retirent en protestation10. À partir de 1970, une place en phase finale est réservée au meilleur pays africain. Le Cameroun est écarté dès son entrée en lice par le Nigeria, en décembre 1968 – le Maroc remporte le tournoi et devient le premier représentant africain en Coupe du monde depuis 1934. Pour l'édition 1974, le Cameroun est battu, en match d'appui, par le Zaïre, futur qualifié au Mondial. Enfin pour l'édition 1978, le Cameroun est éliminé dès son entrée en lice par le Congo, sur tapis vert, alors que le match retour à Yaoundé a été interrompu avant la fin par des émeutes parmi les spectateurs, le 31 octobre 197611.

Première génération dorée

Première participation au Mondial en 1982

Le Yougoslave Branko Zutić, héritier d'une lignée de sélectionneurs européens, apporte le professionnalisme nécessaire à une génération dorée (l’attaquant Roger Milla, le gardien de but Thomas Nkono puis Jean Manga Onguéné remportent le Ballon d'or africain en 1976, 1979 et 1980), les Camerounais vont réaliser un double exploit en 1981 en se qualifiant à la fois pour la Coupe d'Afrique des nations (en battant le Togo et Madagascar) et la Coupe du monde en Espagne, en devançant cette fois le Malawi, le Zimbabwe, le Zaïre et en finale le Maroc, battu à Kénitra (2-0). Le Camerounais est le 2e pays subsaharien à se qualifier pour une Coupe du monde après le Zaïre en 197412.

Après une CAN jugée décevante (les Camerounais n'ont pas passé la phase de poule après trois matchs nuls face à la Libye, pays hôte, le Ghana, futur vainqueur, et la Tunisier 8), les dirigeants renvoient Zutić et nomment à sa place le Français Jean Vincent, qui a connu au FC Nantes un certain succès. Ce dernier met en place une équipe défensive, bâtie autour de son gardien de but et capitaine N'Kono. Milla et Tokoto, les deux vedettes de l'équipe, doivent porter le danger en attaque. Les Camerounais, solides mais manquant de réalisme, obtiennent trois matches nuls contre le Pérou (0-0), la Pologne (0-0) puis l'Italie (1-1, but de M'Bida), futur vainqueur de l'épreuve, et sont éliminés à la différence de buts12.

Premiers sacres africains en 1984 et 1988

Avec le Yougoslave Ognjanović sur le banc, les Camerounais confirment leur bonnes dispositions en se qualifiant en 1984 pour la Coupe d'Afrique des nations et les Jeux olympiques de Los Angeles. Surpris par l'Égypte pour leur premier match de CAN (0-1), les Camerounais se qualifient pourtant pour les demi-finales en battant le Togo (4-1) puis la Côte d'Ivoire, pays-hôte (2-0). Vainqueurs de l'Algérie aux tirs au but, les Lions indomptables terrassent le Nigéria en finale 3-1, à Abidjan, grâce à des buts de N'Djeya, de Abega et de Ebongué. Le gardien de but Bell, le défenseur Sinkot et le milieu de terrain Abega apparaissent dans l'équipe-type du tournoir 9. C'est le premier trophée d'importance du Cameroun13,14.

Quelques mois plus tard, les Camerounais partent aux États-Unis pour les Olympiades. Battus par la Yougoslavie puis vainqueurs de l'Irak, ils s'inclinent lors du match décisif de la phase de poule face au Canada. Ognjanović est remplacé par le Français Claude Le Roy. Début 1985, le Cameroun est écarté des qualifications pour la Coupe du monde 1986 dès son entrée en lice, par la Zambie. Il est qualifié pour la CAN 1986, organisée par l'Égypte, en tant que tenant du titre. Les Lions indomptables passent la phase de poule après deux victoires serrées sur la Zambie et l'Algérie (3-2 à chaque fois), et un nul arraché face au Maroc (1-1). Milla, meilleur buteur du tournoi, offre aux siens une 2e finale d'affilée en marquant le seul but de la demi-finale face à la Côte d'Ivoire. Ils s'y inclinent aux tirs au but, après un match nul et vierge, face à la sélection-hôte, l’Égypte15,16. Outre Milla, Thomas N'Kono, André Kana-Biyik et Émile Mbouh figurent dans l'équipe-typer 10.

Deux ans plus tard, la sélection arrive avec ambition à la Coupe d'Afrique des nations 1988 au Maroc. Une victoire en poule sur l'Égypte et deux matchs nuls suffisent à la qualification pour les demi-finales, où le Cameroun bat en fin de match le pays-hôte au Stade Mohamed V, grâce à un but de Makanaky. En finale ils retrouvent le Nigeria, qu'ils battent de nouveau grâce à un penalty transformé par Kundé17,18. Cette fois les élus de l'équipe-type du tournoi sont le gardien de but Bell, les défenseurs Kundé et Tataw, les milieux Mbouh et M'Fédé et l'inoxydable Roger Milla, 35 ansr 11.

Ces bons résultats se traduisent par quatre victoires sur les sept éditions de Coupe de l'UDEAC, regroupant les pays d'Afrique centrale organisées entre 1984 et 1990 (en 1984, 1986, 1987 et 1989)r 12.

 

L'exploit du Mondiale 90

Au sortir de la CAN 1988, Le Roy quitte le Cameroun pour le Sénégal, et le Russe Valeri Nepomniachi (qui ne parle que quelques mots d'anglais et pas un mot de français) le remplace. En 1989 les Camerounais se qualifient pour leur deuxième Coupe du monde en 1990, en écartant au tour final la Tunisie. En mars 1990 ils perdent leur titre continental lors de la CAN en Algérie, après deux défaites face à la Zambie et au Sénégal en phase de poulesr 13.

Roger Milla, ici en 2008.

Arrivés en Italie pour la Coupe du monde, les Lions indomptables causent une des plus grandes surprises de l'histoire de la compétition en s'imposant lors du match d'ouverture contre le tenant du titre, l'Argentine de Diego Maradona (1-0, but de François Omam-Biyik)19. Après une deuxième victoire obtenue contre la Roumanie (2-1, doublé de Roger Milla) et une déconvenue contre l'URSS (0-4), ils se qualifient pour les huitièmes de finale, où ils battent la Colombie (2-1 après prolongation). À cette occasion, Roger Milla, 38 ans, rappelé in extremis en sélection, avant la Coupe du monde, inscrit deux nouveaux buts20. Le Cameroun devient le premier pays africain à atteindre les quarts de finale d'une Coupe du monde. Au Stade San Paolo de Naples, ils sont éliminés de justesse par l'Angleterre (2-3 après prolongation après avoir mené 2-1)21,22.

Transition délicate (années 1990)

Le Français Philippe Redon remplace Nepomniachi. Après les exploits de la fin des années 1980, le Cameroun perd de sa splendeur. Il atteint les demi-finales de la CAN 1992, après avoir notamment battu le Sénégal, pays organisateur, en quart, mais il y est éliminé aux tirs au but par la Côte d'Ivoire et s'incline en petite finale face au Nigeriar 14. Redon est remplacé par une gloire camerounaise, Jean Manga Onguéné, qui échoue à qualifier la sélection pour la CAN 1994.

Malgré cet échec continental, le Cameroun obtient l'un des trois sésames africains pour la Coupe du monde de 1994, où il est attendu après son exploit de 1990. Léonard Nseké, autre ancien international, dirige les Lions indomptables lors du match décisif face au Zimbabwe en octobre 1993, qui donne lieu à de grandes scènes de liesse, mais c'est l'ancien sélectionneur de l'équipe de FranceHenri Michel qui est choisi pour le Mondial. Les Camerounais, tombés dans le groupe du Brésil, futur vainqueur, et de la Suède, futur demi-finaliste, sont sortis dès le premier tour. Lors de la défaite contre la Russie lors du dernier match, ils enregistrent deux records : celui de la plus large défaite de leur histoire (6-1, dont cinq buts d'Oleg Salenko), et celui du plus vieux buteur de l'histoire de la Coupe du monde : Roger Milla, à 42 ans, qui sauve l'honneur23.

Le Cameroun, dirigé par Jules Nyongha, ne va pas loin lors de la CAN 1996, se faisant éliminer au premier tourr 15. En 1998, le Cameroun, avec Onguéné de retour sur le banc, termine cette fois en tête de son groupe, mais est éliminé en 1/4 de finale par la RD Congor 16.

Malgré ses déboires continentaux, le Cameroun parvient à se qualifier pour une 3e Coupe du monde d'affilée. Elle est organisée en France, où évoluent de nombreux internationaux. Malgré le retour de Claude Le Roy pour le tournoi, les Lions indomptables ne passent pas le premier tour de la Coupe du monde avec un match nul l'Autriche, une défaite contre l'Italie et un nouveau nul face au Chili, lors d'un match où l'arbitrage fait polémique (deux buts sont refusés au Cameroun, dont deux joueurs sont expulsés)24,25. Des jeunes comme Salomon Olembe, Pierre Womé, Raymond Kalla, Lauren, Joseph-Désiré Job et Samuel Eto'o, plus jeune joueur du tournoi, font leurs premiers pas en équipe nationale et seront les joueurs principaux des prochains années26.

Retour au plus haut niveau (1999-2003)

Champion d'Afrique et champion olympique 2000

Rigobert Song, recordman de sélections

Après ces résultats décevants, le Cameroun remporte les Jeux africains de 1999. Et durant l'année 2000, la sélection du Français Pierre Lechantre brille sur l'Afrique et le Monde du football.

Cela commence par la CAN en 2000. L'équipe est emmenée par un brillant duo d'attaque avec Patrick Mboma et le jeune Samuel Eto'o, 18 ans, qui profite de l'indisponibilité de Job. Le duo d'attaque inscrit pendant la compétition huit buts en six matchs, dont quatre pour Eto'o. Les coéquipiers du capitaine Rigobert Song affrontent en finale le Nigeria, pays organisateur. Rejoints après avoir mené deux à zéro, ils remportent la CAN aux tirs aux buts27,28.

Les Lions indomptables rugissent de nouveau en obtenant leur consécration internationale avec une médaille d'or, aux Jeux olympiques de Sydney. Toujours avec un grand Patrick Mboma qui accompagne les petits jeunes comme Idriss Carlos Kameni, Modeste M'Bami et bien sûr Samuel Eto'o. Après l'exploit d'une victoire sur le Brésil de Ronaldinho en quart de finale, les Lions olympiques de l'entraîneur camerounais Jean-Paul Akono s'imposent en finale contre l'Espagne de Xavi Hernandez et Carles Puyol aux tirs au but29,30.

L'année 2000 est également marquée par un match de gala contre la France, championne du monde et d'Europe en titre, au Stade de France, qui s'achève sur un match nul (1-1) avec un but égalisateur de Mboma inscrit d'un ciseaux retourné31.

Champion d'Afrique 2002 et finaliste de la coupe des Confédérations 2003

Sous la houlette de l'Allemand Winfried Schafer, le sélection camerounaise confirme en 2002 qu'elle est la meilleure du moment en Afrique en remportant une deuxième fois de suite la Coupe d'Afrique. Après cinq victoires en autant de matchs, sans encaisser le moindre but, dont un succès 3-0 face au Mali, pays-hôte, en demi-finale, le Cameroun bat le Sénégal en finale, de nouveau aux tirs au but32,3334.

Qualifiés également pour la Coupe du monde 2002 au Japon, les « Lions indomptables » débutent par un match nul contre l’Irlande (1-1) puis l'emportent contre l'Arabie saoudite (1-0). Mais une défaite contre l'Allemagne (2-0), le futur finaliste, après un match violent sanctionné d'un record de 16 cartons, les prive des 8es de finale35.

Un an plus tard, le Cameroun endeuillé par la mort en plein match de Marc-Vivien Foé, alors qu'il honore sa 64e sélection contre la Colombie lors de la Coupe des confédérations 2013. Ce décès choque le monde du football36,37. Lors de cette compétition, le Cameroun réussit pourtant à battre le champion du monde en titre brésilien (1-0, but de Samuel Eto'o) et atteint la finale, perdue face à la France (0-1)38.

Sur le plan continental, le Cameroun remporte les deux premières éditions de la Coupe de la CEMAC, héritière de l'UDEAC, en 2003 et en 2005.

Les années irrégulières

Des échecs (2004-2006)

Lors de la coupe d'Afrique de 2004, le Cameroun, double tenant du titre, est éliminé en quart de finale par le Nigeria, malgré son fameux duo d'attaque Eto'o-Mboma, dont le dernier dispute là sa dernière compétition internationale39.

Le Cameroun tombe dans un groupe difficile lors des qualifications pour la Coupe du monde 2006 avec l'Égypte, futur triple champion d'Afrique, et la Côte d'Ivoire à son apogée, d'autant qu'il est sanctionné de six points par la FIFA pour avoir utilisé lors de la CAN 2004 un maillot sans manche (la sanction sera annulée). Après des débuts compliqués, Schafer est limogé et remplacé par le Portugais Artur Jorge. Lors du dernier match, le Cameroun concède le nul face à l'Égypte à Yaoundé et manque une 4e qualification d'affilée en Coupe du monde, au bénéfice des Ivoiriensr 17

À la CAN 2006, le Cameroun est une nouvelle fois éliminé en quart de finale, bien qu'il reste invaincu durant la compétition. La Côte d'Ivoire, encore une fois, sort le Cameroun, au bout d'une interminable séance aux tirs au but (11-12). Samuel Eto'o, par ailleurs meilleur buteur de la compétition, manque le tir décisif lors de son 2e passage40.

Le sommet de 2008

Finale de la CAN 2008 Egypte vs Cameroun

Le Cameroun atteint son meilleur rang au classement mondial de la FIFA, créé en 1993, en novembre et décembre 2006, où il est classé onzième. Il y apparait régulièrement dans les années comme la première équipe du continent africain1.

Qualifié pour la CAN 2008, le Cameroun perd son premier match contre l'Égypte (2-4) mais se qualifie malgré tout pour les quarts de finale où il élimine la Tunisie (3-2), puis le pays organisateur et favori Ghanéen (1-0) en demi-finale. En finale les Lions perdent une nouvelle fois contre les Pharaons d'Égypte. Samuel Eto'o bat le record de buts dans l'histoire de la CAN41.

Les revers de Le Guen et Clemente

En 2009, l'entraîneur français Paul Le Guen arrive en provenance du Paris SG avec pour but de qualifier le Cameroun à la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. Il nomme Eto'o capitaine à la place de Rigobert Song, qui a porté le brassard pendant plus de dix ans, et renouvelle la sélection. Il mène avec une certaine réussite les éliminatoires de la Coupe du monde 2010 en dominant le Gabon, le Togo et le Marocr 18.

La suite est moins glorieuse. Lors de la CAN 2010 en Angola, les Lions indomptables, battus par le Gabon, se qualifient difficilement pour les quarts de finale, où ils s'inclinent face à leur bête noire égyptienne, futur vainqueur pour la 3e fois consécutive (1-3). Le Guen doit répondre à la défiance des médias42.

Match contre les Pays-Bas en 2010.

Le Cameroun déçoit une nouvelle fois lors du Mondial 2010 en subissant trois défaites, contre le Japon (0-1), le Danemark et les Pays-Bas (1-2). Les critiques se déchainent contre Le Guen et ses choix tactiques. Malgré des débuts prometteurs, le bilan de Le Guen avec le Cameroun est insuffisant avec cinq défaites en sept matchs lors des deux compétitions majeures43. Geremi Njitap et Rigobert Song, deux joueurs comptant plus de 110 sélections, arrêtent là leur carrière internationale.

Le contrat de sélectionneur de Paul Le Guen est rompu par la Fécafoot après la Coupe du monde en Afrique du Sud et Jacques Songo'o assure l'intérim. En août 2010, l'Espagnol Javier Clemente devient le nouveau sélectionneur, avec François Omam-Biyik et Jacques Songo'o comme adjoint. Pour les éliminatoires de la CAN 2012, Clemente s'appuie sur des jeunes novices et n'hésite pas à sélectionner des joueurs évoluant dans le championnat camerounais. Les joueurs plus expérimentés font progressivement leur retour sauf Achille Emana, banni pour avoir insulté les dirigeants du football camerounais.

Ses débuts lors des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations 2012 sont catastrophiques, la sélection étant devancée par le Sénégal et la RD Congo à deux journées de la fin. En juin 2011, après un match nul contre le Sénégal, le capitaine Samuel Eto'o conteste publiquement le sélectionneur. Le Cameroun manque la qualification pour la CAN et Clemente est limogé44. Il est remplacé par l'ancien entraîneur du Cotonsport GarouaDenis Lavagne, qui manque à son tour la qualification pour la CAN 2013 après une défaite face à l'inattendu Cap-Vert et est écarté par le Ministère des sports, contre l'avis de la fédération45,46. Jean-Paul Akono prend la succession, sans contrat de travail. Les discussions sur le salaire n'aboutissant pas, la Fecafoot lance le 19 avril 2013 un appel à candidatures pour prendre sa succession47.






Cameroun - Brésil 2014: Les billets n'attirent pas les Camerounais - Seulement 540 billets sur 8000 ont déjà été vendus


 

Cameroun - Brésil 2014: Les billets n'attirent pas les Camerounais - Seulement 540 billets sur 8000 ont déjà été vendus

Sur les 8035 tickets potentiels mis à la disposition du pays, seulement 540 ont été achetés par les supporters. La rencontre de ce 03 mars 2014 dans une salle d'un hôtel de Yaoundé, se voulait une conférence de presse de la nouvelle responsable de la cellule de communication et du marketing de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), Laurence Fotso.






Elle a été récemment nommée ce poste après le départ de Junior Binyam pour la Confédération africaine de football (Caf).
En marge de cette cérémonie qui marquait le premier contact officiel entre la presse et Laurence Fotso, on a assisté à une communication des responsables fédéraux conduits par le président du Comité de normalisation, Joseph Owona. Ainsi, les débats ont porté sur la redynamisation des plateformes communicationnelles de l'instance faîtière du football dans notre pays. Mais surtout, sur l'événement majeur de cette année dans cette discipline, en l'occurrence la coupe du monde Brésil 2014. On s'est particulièrement intéressé à la billetterie.

Et le point a été fait après la rencontre du 22 janvier dernier, au siège de la Fécafoot, relative la procédure à suivre pour acheter un billet. Constat: timide bousculade des Camerounais pour l'acquisition des billets devant leur permettre d'assister aux matches de la coupe du monde. Pour le total des trois rencontres de la phase de poule, seulement 180 supporters individuels ont acquis les leurs, sur les 8035 billets potentiels mis à la disposition du Cameroun. Face aux délais trouvés courts et aux procédures strictes, le responsable de la billetterie, Sylvestre Gwet Matip, a confié que les supporters organisés en groupes ou tag, n'ont pas pu finaliser leurs procédures d'acquisition. Car, des huit Tag agrées par la Fédération Internationale de football association (Fifa), «aucun n'a été capable de fournir les identifiants spécifiques pour chacun des membres devant les constituer» et par conséquent n'a pu acheter de billets de matches jusqu'à la phase de vente initiale et directe fixée jusqu'au 7 février dernier. Ce qui représente environ 2% de vente.


Même si le Cameroun a perdu sa priorité de vente sur ces billets, il faut dire qu'une seconde phase a débuté ce 03 mars et ce jusqu'au 31 du même mois. Celle-ci se fera suivant les mêmes règles, à la seule différence que les souscripteurs vont être tirés au sort en tenant compte des billets disponibles, comme l'a précisé Sylvestre Gwet Matip. Toujours dans la mouvance du mondial 2014, un concept nouveau est né. Il s'agit de «ilion», un jeu concours mis en place par la Fécafoot ayant pour but de mobiliser autour des Lions indomptables. Il récompensera la meilleure photo de supporters des Lions indomptables. Avec à la clé deux places pour la Coupe du monde 2014.






Week-end peu éclatant pour les lions en club

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Updated: mars 4, 2014
 
 
 
nkoulou lion indomptable du cameroun

La 27ème journée de Ligue 1 disputée ce week-end est loin d’avoir souri aux internationaux camerounais.

En dehors de Choupo Moting, buteur face à Leverkusen et Aurelien Chedjou qui permet à Galatasaray d’obtenir un point face à RiseSpor, les tricolores n’ont pas vraiment brillé ce week-end. A deux jours du match amical face au Portugal à Leiria, la situation peut inquiéter.

Nkoulou pas rassurant

En déplacement sur le terrain de Paris Saint Germain pour le match au sommet de la 27ème journée de Ligue 1, l’Olympique de Marseille de Nicolas Nkoulou, vice-capitaine des Lions Indomptables du Cameroun s’est incliné sur un score de 2 buts à 0. Face aux parisiens, Nkoulou et ses coéquipiers de la défense n’ont pas du tout rassuré. C’est tout logiquement que Maxwel (50e) puis Cavani (79e) ont trouvé la faille pour permettre aux parisiens de s’imposer.

Aboubakar toujours muet

De son côté, la mutité de Vincent Aboubakar se prolonge. Le camerounais dont l’équipe recevait Bastia ce week-end a joué un troisième match de championnat sans marquer. Son compteur reste bloqué à 12 réalisations. C’est son coéquipier Gabonais Ecuele Manga qui a permis à Lorient d’ouvrir le score (35e) avant de se faire rattraper par les visiteurs suite à un but de G Bruno (50e).

Bédimo caresse son ancien club

Le match Olympique Lyonnais-Montpelier avait une saveur particulière pour Henri Bédimo qui jouait face à son ancien club. Aligné dans le 11 de départ tout comme Umtiti, le défenseur camerounais et son club n’ont pas pu faire plier la défense de l’équipe entrainée par Laurent Courbis et concèdent un triste 0-0. Même l’entrée du jeune N’Jie Clinton, ancien pensionnaire de l’Ecole de Football des Brasseries du Cameroun à la 79ème minute n’a pas permis aux hommes de Remi Garde d’arracher la victoire.

Makoun et Ntep s’inclinent à Guingamp

En déplacement sur le terrain de Guingamp, Rennes qui alignait Jean II Makoun et Paul Georges Ntep parmi ses onze entrants n’a pas pu éviter une nouvelle défaite. Les bretons ont été battus sur le score de 2 buts à 0, buts de Jordan Ayew (70e) et Bakambu (82e). Jean-Armel Kana Biyick n’a pas pris part au match.

Allemagne :Choupo Moting sauve l’honneur

La satisfaction est venue de l’Allemagne. Alors qu’il est annoncé sur le départ à la fin de la saison, Eric-Maxime Choupo Moting a inscrit son 7ème but de la saison sur le terrain du Bayer Leverkusen. L’international camerounais inscrivait l’unique but du match à la 35ème minute avant de céder sa place à S Polter à la 65ème minute.

Matip et Zoua coulent

Cependant, ses deux autres compatriotes de la Bundesliga n’ont pas eu droit au même sourire. Avec Schalke 04, Joël Matip a perdu 5-1 face au Bayern de Munich. En l’espace de quatre jours, le club de Gelsenkirchen a encaissé 11 buts après la déculottée reçue face au Real Madrid en match des huitième de finale aller de la Ligue des Champions. Le jeune camerounais, quelques fois coupables sur des buts est loin d’être au top de sa forme.

Jacques Zoua quant à lui est entré à la 79ème minute lors du déplacement de Hambourg sur le terrain du Verder Bremen. Il n’a permis à son équipe d’éviter une défaite sur la plus petite des marges.

Turquie :Chedjou encore buteur

C’était décidément la semaine des buts pour Aureilen Chedjou. Après son but face à Chelsea en huitième de finale de la Ligue des Champions en semaine, le défenseur camerounais a récidivé ce dimanche en championnat face à RizeSpor. Son club a été malheureusement rattrapé au score grâce au but d’un autre camerounais, Leonard Kweuke qui a transformé un penalty.

 Premier League: depuis le banc, Eto’o apprécie le festival Schrüle;  Sébastien Bassong se fait humilier

Sans Samuel Eto’o resté sur le banc de touche jusqu’à la fin du match, Chelsea est allé s’imposer (3-1) sur le terrain de Fulham grâce à une ha-trick de Schrüle (52e, 65e et 68e), se maintenant par la même occasion à la tête du championnat. Le capitaine des Lions Indomptables qui a été au centre d’une polémique autour de son âge réel cette semaine n’a pas pu fouler la pelouse durant ce match. En sortant Fernando Torres à la 82ème minute, Jose Mourinho a préféré injecter Demba Bâ.

 Pendant ce temps, Norwich avec pour capitaine Sébastien Bassong est allé se faire humilier sur le terrain d’Aston Villa. Avec 28 points le club du défenseur camerounais est 15ème.




 
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POEME DU JOUR  
  Tu es la plus belle de toute les fleurs,
Celle qui embellie ma vie,
Qui remplit ma tête de mille couleurs,
Même quand dans mon coeur tout est gris.

Ton sourire me redonne du bonheur,
Ton regard est si joli,
Qu'il fait battre bien plus fort mon coeur,
Ton charme entier me conquit.

J'aime ton parfum et ta douceur,
Je t'aime à la folie,
Et je t'aimerai jusqu'à ma dernière heure,
Jusqu'à mon dernier souffle de vie,

Tu seras toujours l'amour
Qui fait vaciller mon coeur.
 
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