Cameroun,Faits divers : Un enfant de trois ans meurt après avoir bu un litre de vin rouge :: CAMEROON
Le jeune Jean Jules Junior Moulema Edoubé, trois (03) ans, est décédé le 07 novembre dernier après avoir bu un litre de vin rouge, laissé dans un coin de la maison, par sa maman. Son frère aîné Moulema Edoubé Wenceslas huit (08) ans, est toujours dans le coma dans un centre hospitalier de Yaoundé.Tout commence le dimanche 03 novembre, lorsque Madame Moulema Edoubé Virginie Claire Bernadette née Endalé II, dont l’époux est en service dans les forces armées Camerounaises, plus précisément au sein de la brigade mobile d’intervention (bir). Il est affecté à l’Extrême-Nord du Cameroun depuis six mois. Dans la région de Maroua qui vit connaît la recrudescence du grand banditisme.
Ce dimanche, l’épouse du bidasse reçoit sa belle-famille, deux frères de son époux, accompagnés de leurs épouses. Tous se mettent à table et accompagnent le repas du vin offert par leur hôte. Du vin rouge contenu dans une dame jeanne de cinq (05) litres est servie aux convives.
Ils boivent de ce vin en mangeant le Mbongo-Tchobi, avec du manioc (spécialité Camerounaise des communautés sawa dans la région du littoral-Cameroun). Sans en offrir aux deux gamins qui les regardent en se posant des questions sur ces adultes qui entretiennent la conversation à gorge chaude. Et, rient aux éclats.
De l’avis du voisin, interpelé par la police, comme témoin, les adultes disaient des mots crus face aux enfants qui ne comprenaient pas la source de tant de bonheur et de joyeusetés. Après avoir reçu ses invités, dame Virginie Claire Bernadette née Endalé II. Envoie l’aîné de ses enfants, Wenceslas, gardé le reste de la dame jeanne dans le réfrigérateur. Soit plus de deux litres.
Samedi 9 novembre, près d’une semaine plus tard, elle se rend au marché en laissant à la maison, ses deux enfants. L’ainé qui avait toujours souvenir de la dame jeanne de vin gardé par ses soins au réfrigérateur, propose à son jeune frère de goûter au nectar, pendant l’absence de leur maman.
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France - Cameroun : Chantal Biya se maquille en pleine conférence (Vidéo) :: CAMEROON
Paris 07 Décembre 2013. C'est à l’appel de la Première dame française, Valérie Trierweiller, que les épouses de chefs d’Etats africains participant au sommet de l’Elysée se sont réunies au musée d’Orsay pour évoquer les brutalités commises contre les femmes dans les régions en conflits en Afrique et dans le monde.
Chantale Biya, la première dame du Cameroun n'a pas manqué, une fois de plus l'occasion de se faire remarquer négativement.
Pour qui Chantoux se rend elle belle en pleine conférence? Mystère et boule de gomme...
La femme à la crinière de feu a passé le clair de son temps à se maquiller en plein débat. Les paparazis n'ont (malheureusement)pas loupé le geste Qu'aura donc retenu la belle de la république de ce sommet néocolonial dont l'époux était accompagné d'une délégation forte d'une soixantaine de personnnes, toutes aux frais du pauvre contribuable ? Rien du tout, peut-on parier.
Heureusement pour elle, elle ne rendra compte de ce forfait à personne...
Les deux enfants vont boire le vin laissé par les aînés, dans un gobelet, qu’ils se passent à tour de rôle. Ils en boiront au point de tomber de sommeil. De retour du marché, la maman retrouve dans sa cuisine, les enfants assoupis à côté de la dame jeanne de vin rouge. Trempés dans les urines.
Il n’en restait que quelques gouttes sur les deux litres laissées une semaine plus tôt par leurs oncles. La maman éplorée appellera au secours le voisinage de son quartier de Messassi. Ils emmèneront d’urgence les deux enfants au dispensaire de Messassi.
Le plus jeune, Jean Jules Junior Moulema Edoubé, trois (03) ans, décèdera quelques heures plus tard. Tandis que son frère aîné est encore dans le coma. La maman est gardée à vue dans un commissariat de la ville.
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Cameroun - Une ancienne détenue de Kondengui : « J’ai eu des rapports sexuels forcés avec Marafa Hamidou Yaya ». :: CAMEROON
Emprisonnée dans le cadre d’une affaire de faux et usage de faux, elle a été blanchie et libérée par la justice au mois de septembre 2013. Elle aura passé 25 mois de détention à la prison centrale de Yaoundé. Là-bas, elle a vécu des moments difficiles. Entretien avec Odette.
Bonjour Odette
Bonjour
Dans quelles conditions arrives-tu en prison ?
J’ai été accusée par un individu dans une affaire que je ne connaissais pas. Lorsque j’ai su qui était derrière, tout de suite, j’ai compris qu’il s’agissait d’un règlement de compte. J’ai été embastillée d’Août 2011 à Septembre 2013 à la prison centrale de Yaoundé. En fin de compte, la justice m’a signifié un non-lieu au terme d’une information judicaire de 25 mois.
Comment étiez-vous traitée en prison ?
C’était très rude à mon arrivée. Je faisais face à des traitements inhumains. Une traque morale et psychologique était exercée sur moi. Mais lorsque j’avais compris qu’il faut être disciplinée, c’est-à-dire se laisser aller sans aucune résistance, alors les geôliers devenaient gentils avec moi. Dans notre quartier 5 féminin, je fus la plus discipliné et c’est ainsi que tout le monde m’appréciait.
Lorsque tu dis qu’il faut se laisser pour qu’on soit gentil avec toi qu’est-ce que cela veut dire exactement ?
Quand tu arrives en prison, tu penses que c’est encore la vie de chaque jour, non. En ce moment précis, tout a changé. C’est un autre monde et une fois que tu es là-bas, pour éviter la torture, il faut entrer dans le système contre ta volonté. Dans le cas contraire, vous connaîtrez une torture psychologique et physique. Pour nous les femmes, c’est grave.
A propos comment les femmes sont-elles traitées ?
Une fois que tu es là-bas, ton corps ne t’appartient plus. La moindre résistance te coûte la torture. J’ai vécu cela à mon arrivée et ensuite, j’ai été obligée de me laisser aller.
Cela signifie qu’à tout moment tu étais disponible pour des rapports sexuels ?
Je ne voulais pas. Mais pour éviter la torture, je le faisais. Mais il arrivait des moments que je déclarais que mon organisme est « saturé » (rires) afin qu’ils m’évitent.
Qui étaient ces gens qui entretenaient des rapports sexuels avec toi ?
Certains geôliers et les prisonniers politiques.
Certains prisonniers politiques ?
Oui
Comment cela était-il possible ?
Je vous comprends mais il faut savoir qu’en prison, tout est possible. En fait un soir, nous étions déjà endormis aux environs de 00h30, un geôlier dont je préfère taire le nom m’a demandé de le suivre. J’avais très peur car c’était la première fois que ces fous me réveillaient à une heure aussi tardive de la nuit. Mille questions traversaient mon esprit. Quelques temps après, je constatais qu’il me dirigeait vers le quartier 13 bis qui n’était autre que celui des prisonniers politiques Yves Michel Fotso et Marafa Hamidou Yaya.
A quoi as-tu pensé à ce moment ?
J’étais bouleversée et je ne comprenais rien. J’avais peur et j’ai posé la question au gardien de prison qui m’y conduisait de savoir ce qui se passait. Il s’est arrêté un moment et m’a répondu : « as-tu déjà rencontré une haute personnalité dans ta vie » ? Je lui ai répondu par la négative. Il m’arrêta par la main et dit : « ma chérie, je n’ai pas un bon salaire, je vis plus de mes transactions nocturnes, l’une des personnalités que tu vas rencontrer m’a donné beaucoup d’argent pour lui rendre un service, un service que toi aussi tu dois donner. Ensuite, je veillerai pour que tu sois bien traitée dans ta cellule jusqu’à ta sortie de prison. N’oublie pas que tu es la plus belle et la plus intellectuelle des prisonnières. Beaucoup d’argent t’attend ». J’ai imposé mon refus à tout ce qu’il m’a dit, et il m’a promis une torture morale et physique, alors j’ai cédé. Il m’a conduit vers Marafa, lorsque je suis entrée dans la cellule de Marafa, je l’ai trouvé calme. Nous avions dialogué longtemps par rapport à l’actualité, à son incarcération. Il m’a posé beaucoup de questions sur ma vie et ma présence à Kondengui. Ma situation l’avait beaucoup choqué. Il a décidé de m’aider avant que sa sentence ne soit prononcée.
Vous n’avez pas eu des rapports sexuels ?
Non, pas cette nuit-là, nous avons beaucoup échangé. J’ai compris que Marafa ne voulait pas me considérer comme une prostituée, mais comme une amie qu’il pouvait à tout moment rencontrer. Et je fus la seule des prisonnières à entretenir des moments intimes avec lui, jusqu’au jour de son transfèrement pour le Sed. Ce qui est vrai, c’est que j’ai eu des rapports sexuels forcés avec Marafa. Il avait chargé un monsieur de s’occuper de moi s’il lui arrivait quelque chose.
Qui était ce monsieur ?
Pour rien au monde, je ne vous donnerai des précisions.
Pourquoi devait-il s’occuper de vous ?
Il avait pour mission de veiller sur moi en prison et de me remettre 5 millions de francs Cfa, lorsque je sortirais de prison. Mais malheureusement, je n’ai reçu que 2 500 000 FCFA.
C’est la raison pour laquelle tu as décidé de parler ?
Pas vraiment, il n’y a pas eu de contrat, ni de contrepartie, Marafa m’avait tout simplement fait une promesse. Je veux tout simplement dire que cet homme est gentil. Je l’ai côtoyé, il n’est ce qu’on pense, il n’est pas homosexuel. Il m’avait dit que ses détracteurs l’exposent comme un promoteur de l’homosexualité, pour que le peuple camerounais qui est contre ce fléau, se détourne de lui. En réalité, il a un très grand penchant pour les femmes. Peut-être personne ne va me croire, mais c’est une réalité, je ne veux pas tout simplement entrer dans les détails.
Tu as connu Yves Miche Fotso ?
Pas vraiment, mais il était le prisonnier le plus surveillé de la prison. Il a aidé beaucoup de prisonniers.
Es-tu toujours en contact avec Marafa ?
Non, je voudrais lui rendre visite mais ce n’est pas facile.
Comment passes-tu tes journées ?
Grâce à l’argent que Marafa m’a donné, j’ai recommencé les voyages pour Dubaï. Je suis une femme d’affaires célibataire avec un garçon de 08 ans.
Tu regrettes avoir fait certaines choses en prison ?
Vous savez lorsque vous êtes en prison, c’est comme si vous êtes sur une autre planète, loin de la terre. Et vous êtes parfois obligé de faire certaines choses sinon vous pouvez mourir.
Je regrette beaucoup certains actes que j’ai posés mais si je ne le faisais pas, je ne serai peut-être plus vivante aujourd’hui.
Tes affaires marchent bien ?
Oh oui, l’argent que j’ai reçu de Marafa m’a permis d’augmenter mon capital et j’ai bien le bénéfice aujourd’hui
La prison t’a aidée alors ?
A quelque chose malheur est bon.
Tu souhaites repartir en prison ?
Non (rires aux éclats) pas du tout. Jamais de la vie (rires).
Marafa te manque ?
Un peu.
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Cameroun: Elle vole les pagnes du 8 mars et se fait tabasser par ses bourreaux au quartier Essos à Yaoundé :: CAMEROON
Chasser le naturel, il revient au galop….Ca doit vous faire marrer... Eh oui, c'est une dure réalité. Parfois on aimerait bien ne pas en parler... On croit souvent voler, bien voler et passer inaperçu et puis..un jour, quand on a déjà pris goût on se fait piocher Au quartier Essos à Yaoundé, ça ne bruit que du vol dans lequel est empêtré une jeune dame, l’affaire est sur toutes les lèvres . Thérèse Beyene est son nom. Prise en flagrant délit de vol dans magasin de vente de tissus au quartier Essos, mercredi dernier, Thérèse Beyene a été sévèrement esquintée par le maître des lieux. La voleuse qui n’était pas à sa première tentative, est revenue où elle avait l'habitude de voler les pagnes du 8 mars.
Mercredi dernier, Therese Beyene. s'est rendue dans ce magasin située à l'Avenue Germaine pour "s'approvisionner" comme elle en avait l'habitude . Selon les dires du patron de ce commerce, Therese profitait généralement de l'affluence pour "se servir". Le gérant de ce magasin ayant constaté que d'importantes pertes étaient enregistrées dans son magasin, se décida d'installer des cameras de surveillance. ce que Thérèse ne savait pas
Thérèse B étant revenue voler les tissus pagnes a pu dérober trois pagnes qu'elle a pris le soin de cacher dans le "Kaba Ngondo" qu'elle portait mais, à sa sortie du magasin, elle a croisé le propriétaire du Commerce devant le portail. Ce dernier l'a appréhendé.A la demande de voir ce qui se trouve dans son "Kaba ngondo", cette dernière refusa en arguant qu'elle est enceinte
Pour ne pas violer son intimité, le propriétaire de ce commerce a donc décidé avec l'aide de deux de ses vendeuses, de procéder à la fouille de Thérèse B.Ils ont trouvé sur elle les trois pagnes volés.Du coup, son ventre au paravant costaud a perdu sa grosseur.
Interrogée sur les motifs de son forfait, dame Beyene a affirmé à ses bourreaux qu'elle volait les pagnes dans le but de les revendre au marché noir au prix de 5000 frs Cfa la pièce. Le prix officiel étant 6750 francs CFA.
Sans hésiter les maîtres des lieux l'ont fait monter dans une pièce au premier étage de l'immeuble abritant le commerce victime pour la rouer de coups. N’ayant personne pour la secourir la voleuse s’est mise à crier au point d’ameuter le voisinage. Tirée des griffes de ses bourreaux par des voisins, la dame a pris ses jambes à son coup pour se réfugier dans un domicile du coin. Comme quoi, 99 jours pour le voleur et un seul jour pour le patron. L’on espère seulement que dame Beyene sera de la fête demain 8 mars. A vendredi prochain et bon vendredi
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Cameroun : Scandale d’un film pornographique à Meiganga :: CAMEROON
Un Alhadji, dans leur intimité avec son amante qui plus est la femme de son oncle, tourne un film porno avec celle-ci. Le sort aura voulu que la vidéo tombe entre d’autres mains qui vont la divulguer dans toute la ville. Les deux amants sont portés-disparus.
Depuis deux semaines, ce qui est considéré comme la nouvelle la plus honteuse alimente les discussions à Meiganga, chef-lieu du département du Mbéré et partant dans toute la région de l’Adamaoua. Un film pornographique tourné par deux personnes bien connues de la ville fait le tour de la ville à travers téléphones portables et autres lecteurs numérique. En effet, c’et le « film de Alhaji Hamza et Hadja Aminatou » comme on a dénommée cette bande.
Dans une vidéo d’une durée de 1h 42 min, Alhadji Hamza et son amante Hadja Aminatou, épouse de son oncle, ont immortalisé leurs rapports sexuels dont ils entretiendraient depuis quelques temps. Selon les informations recueillies Alhaji Dalaïlou grand commerçant installé à Meiganga, soupçonnait son neveu Alhaji Hamza d’entretenir une relation amoureuse avec sa femme, Hadja Aminatou. Dès lors, Alhaji Dalaïlou aurait convoqué nous a-t-on confié, une réunion de famille « pour éclaircir l’affaire ». Sauf que, l’amant indexé, Alhaji Hamza aurait nié l’accusation de son oncle.
Se sentant humilié par son épouse et voulant mettre fin à la relation soupçonnée entre son neveux Alhadji Hamza et son épouse Hadja Aminatou, va renvoyer sa femme chez les parents de cette dernière pour qu’elle « réfléchisse sur son comportement adultérin ». Malheureusement pour cet époux, c’est dans cette période d’éloignement de son épouse, que les deux amants vont continuer à entretenir leur relation. Selon les eplications recoupées par votre journal, le dernier jour de leur rencontre avant que Hadja Aminatou ne regagne son foyer, les deux amants ont décidé d’immortaliser leur relation amoureuse. Ainsi, le couple adultérin a décidé de tourner un « film porno » d’une durée de plus de près de 2 heures dans un hôtel de place. Après le tournage, l’amante a récupéré la camera pour la garder et se remémorer toutes les fois que l’occasion s’y prêtera.
Mais le malheur de deux amants viendra quelques jours seulement après le tournage de leur film, quand la copine de Hadja Aminatou viendra emprunter la camera pour « filmer un mariage ». Bien que Hadja Aminatou aie retiré la carte mémoire de la camera, elle ne s’est pas rendu compte que leur film pornographique est plutôt enregistré dans la mémoire de la camera. Lors du montage de la vidéo du mariage, le cameraman du mariage va découvrir le film pornographique dans lequel il reconnait très bien les acteurs. « Comme j’ai reconnu la femme de Alhadji Dalailou, qui est l’oncle de Alhadji Hamza, c’était très honteux pour moi. Et pour ne pas être l’objet de tout soupçon, j’ai appelé le mari de la femme et je lui ai montré la bande. Il m’a donné 50 000 Fcfa en retour » nous explique le cameraman. Ayant récupéré le film, Alhadji Dalailou a convoqué une autre réunion familiale où il a présenté les preuves de la relation qu’entretenaient son neveux et son épouse.
C’est ainsi que le film qui se partageait via les téléphones portables, s’est répandu dans toute la ville et même au-delà. Ne pouvant supporter de rester encore dans la ville de Meiganga, les deux amants sont porté-disparus. D’autres informations font état de ce que, Alhaji Hamza serait refugié à Yaoundé, alors que son amante Hadja Aminatou serait entre la région du Nord et le Nigéria voisin. Ainsi s’est installée une grande honte dans la famille Nana Bouba, Pca de la société Soacam, membre du comité central du Rdpc et candidat malheureux au sénatorial. Au quartier Bongos à Meiganga où habitaient les deux amants, les populations jurent de les « lapider une fois qu’ils y remettront pieds ». Entre temps, la nouvelle dudit film fait de nombreux curieux et se propage dans toutes les régions du Nord-Cameroun, voire dans tout le pays. Malheureusement, il n’y a aucun moyen d’arrêté la propagation de cette honteuse vidéo.
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Cameroun - Révélation : Le maitre spirituel de Marc-Vivien Foé mÉavait donné un Totem :: CAMEROON
Il est venu au Cameroun, en vacances au mois d’août. Sa famille lui manquait. Il a décidé de mettre un terme à sa carrière internationale, à cause des pratiques magico-sataniques. Cet ex-footballeur Camerounais, reconverti dans les affaires, se met à table.
Bonjour Benjamin Diboué, parlez-nous de vos débuts dans le football.
Au Cameroun, j’ai évolué dans les Championnats de Vacances, la coupe Top, des Brasseries du Cameroun.
Comment êtes-vous parti du Cameroun ?
Au cours d’un match de football au quartier Biyem-Assi en 2002, je fus détecté par un technicien Congolais, des « fauves du Niari » C’est comme ça que je suis parti au Congo pour évoluer.
C’était votre premier contrat ?
Exact, un contrat qui m’avait effrayé. Je n’ai jamais eu peur dans ma vie footballistique. C’est la raison pour laquelle, j’ai tenu à vous faire des confidences. Car, le monde du football, c’est autre chose. Cela n’a rien à voir avec ce que les jeunes pensent. Vraiment c’est l’enfer.
Nos lecteurs vous écoutent
A mon arrivée dans les « fauves du Niari », j’avais été très bien logé et très bien traité. Le jour que je signe mon contrat, il y’avait une femme de nationalité Française, qui était là. Je ne la connaissais pas. Je ne l’avais jamais vu. A mon arrivée au Congo, on ne me l’avait jamais présentée. Mais juste après avoir signé mon contrat, le président du club, m’avait convoqué dans son bureau, pour me faire savoir que le Club donne à chaque joueur un maitre spirituel. J’étais bouleversé car, auparavant, je n’avais jamais entendu parler d’une telle chose. Ayant constaté ma froideur, le président précisa tout simplement, qu’il y’avait rien de grave. Juste un guide spirituel.
Avez-vous eu des informations par rapport à cette française ?
Je vous explique. Après avoir eu le premier contact, elle est rentrée en France. En me promettant des lendemains meilleurs dans ma carrière. Je n’y comprenais toujours rien et j’attendais de voir. J’avais peur, et en même temps, je pensais à ma famille au Cameroun. Qui était noyée dans la pauvreté. J’avais un bon salaire. Lorsque cette femme est revenue au Congo, elle m’a donné une chaine que je devais porter autour des reins, cette chaine, faisait paniquer les adversaires. Une force bizarre était en moi. J’avais remarqué que le plus souvent, les joueurs de l’équipe adverse, paniquaient, lorsqu’ils étaient face à moi. Un jour, après le match, le maître spirituel m’avait donné rendez-vous dans sa chambre d’hôtel. Quand je suis entré, je l’ai aperçue avec un gros serpent autour de son corps. J’avais eu très peur. J’avais voulu fuir. Alors, je me suis retourné et je me suis croisé nez à nez avec le président. Il m’avait tout de suite expliqué que ce n’était pas la peine de partir. Car la chaine que je portais sur moi, était un totem, le serpent. Chacun de mes coéquipiers avait un totem, m’avait-il expliqué. Puisque je connaissais déjà une partie de la vérité, mon maître spirituel me déclara que, de son vivant ; Marc-Vivien Foé ; était aussi sous son contrôle. Et, avait le même totem. Sans tarder, j’ai demandé si j’allais aussi mourir comme Marc-Vivien Foé. Mon maître spirituel me répondit par la négative. Tout en me précisant que, Marco avait demandé plus de pouvoir et avait fini par ne pas respecter la condition.
Votre maître spirituel, vous a-t-il parlé de cette condition ?
Oui, en effet, Marco avait demandé à notre maître spirituel de l’emmener rencontrer la reine de la mer. Pour qu’il obtienne plus de pouvoir. Après cela, il était censé sacrifier sa mère. Mais, il avait refusé de le faire. Ainsi, lors de cette journée fatidique du 26 Juin, un esprit est sorti des eaux a frappé son cœur et l’a tué instantanément.
Il savait qu’il allait mourir ?
Oui il le savait. Il avait fait un pacte et il ne l’a pas respecté.
Comment faisiez-vous les pratiques avec votre chaine ?
Pendant le match, le match, lorsque j’avais le ballon, es joueurs de l’équipe adverse qui venaient me barrer, voyaient le serpent. En lieu et place du ballon. Ça dépend des totems, lorsque ton totem est le tigre, les joueurs adverses voient le tigre devant eux. C’est cela le football. Tu ne peux rien sans cela. Regardez mes photos que je vous ai données. J’ai toujours une chaine autour du cou. C’était mon totem. Certains footballeurs louent les cadavres à la morgue pour faire des pratiques à la veille des matches. D’autres trempent leurs maillots dans les urines traitées par des sorciers pour jouer au football.
Pourquoi avez-vous arrêté le football ?
Tout simplement parce que les conditions devenaient de plus en plus compliquées. J’ai compris que lorsque vous avez un gros salaire, il y’a des sacrifices à faire. Au Cameroun, ce n’est vraiment pas encore cela, car les présidents de club ne sont pas associés avec les sectes d’Europe. Au Congo, il y’a beaucoup de présidents de club qui sont Rosicruciens, Francs-Maçons, et qui sont membres dans les grandes loges en Occident. Et, c’est là-bas qu’ils prennent des maîtres spirituels pour donner aux joueurs et ceux-ci à leur tour vous donne un totem. Qui peut être, un serpent, un scorpion, un lion, un tigre. Un totem c’est toujours un animal qui fait peur. Toutes les stars du football ont un totem. Tous.
Comment le savez-vous ?
Mon maitre spirituel m’avait emmené dans certaines loges lorsqu’elle voulait me donner plus de pouvoir. C’est là-bas que j’ai vu de mes propres yeux, tous les footballeurs qui ont pactisé avec le diable.
Pourquoi n’avez-vous pas pactisé ?
Si je le faisais, j’allais jouer dans les plus grands clubs européens, avoir un grand salaire, mais au même moment les membres de ma famille, allaient mourir.
Que pouvez-vous dire de l’équipe nationale du Cameroun ?
Oh là-bas, c’est l’enfer ! le diable y règne en grand maître. Beaucoup de ces joueurs sont homosexuels, francs-maçons, rosicruciens. Il y’a quatre joueurs dans cette équipe qui ont tué les membres de leurs familles. J’ai beaucoup d’amis footballeurs qui ont refusé de jouer à l’équipe nationale. Les problèmes qui existent entre les joueurs proviennent des loges, de l’homosexualité. Vous savez, moi, j’ai toujours rêvé, jouer dans les grands clubs, même à l’équipe nationale. Mais ce que j’ai vu est incroyable. J’ai le peu que Dieu m’a donné, vraiment, je m’occupe de ma famille.
Quels conseils donnez-vous aux jeunes qui jouent ou qui veulent jouer au Football ?
Je leur demande de se contenter des petites équipes, de bien lire leur contrat avant de parapher et de ne jamais accepter un maître spirituel.
A propos du maître, comment s’est passé la séparation ?
Je me suis rendu compte que la chaine que je portais était un totem, je ne m’adonnais plus beaucoup au cours du match. Et, pour cela, le coach commençait à me remplacer et, au même moment, je contactais un exorciste à qui je posais le problème et c’est ainsi que je me suis débarrassé de cette maudite chaine.
Le mot de la fin
Je dis pour finir aux jeunes footballeurs de faire attention avec le football. Ne regardez pas les grandes stars, je ne veux pas les citer. Je les connais tous. Chers amis, vous pouvez jouer dans une petite équipe avoir 1.500.000 CFA de salaire, et faire votre vie simplement.